Pouvez-vous nous parler de votre rôle et de la façon dont vous êtes arrivés là où vous en êtes aujourd’hui? Je suis propriétaire et chef de cuisine du Hawksworth Restaurant et du Bel Café à Vancouver. Je suis arrivé à ce stade de ma carrière en apprenant sur le tas et en étant constamment déterminé. J’ai débuté à Vancouver en travaillant dans diverses cuisines tout en effectuant mon apprentissage, et j’ai ensuite passé dix ans en Europe à peaufiner mes compétences dans des restaurants étoilés du guide Michelin.
Quels changements constatez-vous dans le milieu de la gastronomie? Au fur et à mesure que les goûts évoluent, la cuisine s’améliore. Les médias sociaux sont le facteur principal qui génère ces changements; le consommateur a désormais un accès facile à une abondance d’information.À quoi votre secteur ressemblera-t-il dans 10 à 20 ans d’ici?J’imagine que le milieu va devenir encore plus concurrentiel. Les tendances seront passagères alors que les goûts des consommateurs changeront. Comme l’importance de la santé est une préoccupation toujours croissante, nous allons voir ces changements incorporés et reflétés dans la conception des menus.Quelle est votre vision d’une cuisine canadienne contemporaine?Ma vision est de mettre en valeur les meilleurs produits canadiens tout en utilisant des techniques culinaires internationales.Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail?J’aime le défi constant qu’il me présente, la multitude de gens avec qui j’interagi et la diversité des tâches que je dois accomplir en qualité de propriétaire et de chef.Que conseillez-vous aux personnes que les arts culinaires intéressent?Commencez aussi jeune que possible et ne vous souciez pas du nombre d’heures que vous travaillez. Établissez des objectifs, mais veillez à ce que ces objectifs soient réalistes et réalisables. De nombreuses possibilités s’offrent à ceux qui débutent dans le secteur des arts culinaires pour en faire plus et pour avancer. Nous organisons par exemple le concours culinaire Hawksworth Young Chef Scholarship, qui offre à un futur chef la possibilité de prendre un bon départ dont il a tant besoin.Quelles sortes de compétences ou de formation un chef en herbe devrait-il acquérir?Cela dépend réellement de ses objectifs, mais un certificat portant le Sceau rouge est essentiel pour les Canadiens qui s’intéressent au domaine des arts culinaires. En matière de compétences générales, ils devraient avoir une forte volonté d’apprendre et être déterminés à ne pas bouger de la cuisine lorsque les choses commencent à chauffer.